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Comment limiter les retards liés à la gestion du temps ?

Rédigé par Altagem | 8 sept. 2025 05:00:00

Organisation de chantier : comment limiter les retards liés à la gestion du temps

Dans le secteur du bâtiment et des travaux publics, chaque minute compte. Une mauvaise gestion du temps peut entraîner des retards coûteux, une désorganisation des équipes et une perte de rentabilité. Pourtant, de nombreux retards sur les chantiers ne sont pas dus à des aléas techniques ou climatiques, mais à une organisation perfectible. Alors, comment améliorer la gestion du temps pour sécuriser les délais et garder le contrôle de son chantier ?

 

Un problème récurrent : la désynchronisation des équipes et des tâches

Les retards sur les chantiers sont souvent la conséquence d’une mauvaise coordination entre les différentes phases du projet. Une équipe attend qu’un autre corps de métier termine, le matériel n’est pas livré à temps, les imprévus s’accumulent… et tout le planning est décalé.

Selon une étude menée par KPMG BTP Benchmark, 30 à 40 % du temps sur un chantier est improductif, notamment à cause de problèmes de logistique, de mauvaise transmission d’informations ou de coordination inefficace.

Les chefs de chantier sont souvent submergés par les urgences du quotidien : gérer les absences, faire face aux imprévus, réorganiser l’équipe à la dernière minute… sans outil centralisé ni vision d’ensemble, la planification devient un véritable casse-tête.

 

Une planification en amont plus fine et dynamique

Pour limiter les retards, tout commence par une planification rigoureuse, en amont du chantier. Il ne s’agit pas uniquement d’établir un planning théorique, mais de construire un calendrier réaliste, ajustable et aligné avec les ressources réelles (humaines, matérielles, fournisseurs).

Quelques bonnes pratiques :

  • Découper le chantier en étapes précises, avec des livrables clairs à chaque phase.

  • Identifier les interdépendances entre les tâches : quelles interventions ne peuvent commencer qu’après une étape préalable ?

  • Affecter les bonnes ressources (équipes, engins, matériel) au bon moment.

  • Intégrer des marges de manœuvre réalistes pour absorber les imprévus (retards de livraison, météo…).

Et surtout, il faut que ce planning soit vivant : il doit pouvoir être mis à jour facilement, partagé entre toutes les parties prenantes, et refléter la réalité du terrain en temps réel.

 

Mieux communiquer pour mieux coordonner

Une grande partie des retards vient aussi d’un manque de communication entre les différents acteurs du chantier : conducteurs de travaux, chefs d’équipe, sous-traitants, fournisseurs…

Centraliser l’information dans un outil unique, accessible à tous, permet de :

  • Réduire les erreurs et les doublons.

  • Alerter rapidement en cas d’imprévu ou de changement.

  • Suivre précisément l’état d’avancement de chaque tâche.

  • Limiter les pertes de temps liées aux échanges par téléphone, mail, SMS…

Un suivi fluide de l’information permet aussi de réagir vite, sans remettre en cause l’ensemble du planning.

 

Suivre les temps en temps réel pour mieux décider

Il ne suffit pas de planifier : il faut aussi mesurer. Un suivi quotidien des temps de travail permet de détecter immédiatement les écarts entre le prévisionnel et le réel. Cela permet de :

  • Réaffecter les équipes selon les besoins.

  • Identifier les points de blocage ou de sous-performance.

  • Réaliser des bilans intermédiaires et ajuster le planning si besoin.

Avec un bon outil de suivi, le chef de chantier gagne en visibilité. Il peut anticiper au lieu de subir.

 

Anticiper les imprévus, plutôt que les subir

Même avec une organisation au cordeau, un chantier n’est jamais un long fleuve tranquille. Mais plus la structure est organisée, plus elle est en capacité d’absorber les imprévus sans impact majeur.

Un matériel en panne ? Une absence imprévue ? Une livraison repoussée ? Si les ressources sont bien suivies, si les données sont fiables et accessibles, il est plus facile de trouver une solution rapide.

Les entreprises qui réussissent à limiter les retards sont celles qui savent transformer l’imprévu en ajustement, sans stress et sans désorganiser l’ensemble de l’équipe.

 

En résumé

Limiter les retards liés à la gestion du temps sur un chantier n’est pas une question de miracle, mais de méthode. Avec une planification réaliste, un suivi rigoureux, une bonne circulation de l’information et des outils adaptés, vous gagnez en efficacité, en sérénité et en rentabilité.

Les entreprises du BTP qui ont structuré leur pilotage de chantier constatent en moyenne un gain de productivité de 15 à 25 %, selon une étude de McKinsey sur la performance des chantiers digitalisés (source : McKinsey Global Institute, 2020).

 

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