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Paysagistes : stop aux pertes qui grignotent vos marges

Rédigé par Altagem | 3 oct. 2025 05:00:00

Paysagistes : stop aux pertes qui grignotent vos marges

Dans les métiers du paysage, la marge n’est jamais un acquis. Elle se gagne au quotidien, sur chaque heure planifiée, chaque déplacement, chaque chantier. Pourtant, il suffit de quelques oublis, d’un suivi flou ou de mauvaises habitudes pour voir cette rentabilité se faire grignoter… petit à petit, sans même qu’on s’en rende compte. À force, c’est toute l’équation économique de votre activité qui vacille. Et les premiers à le constater, ce sont les conducteurs de travaux, en première ligne sur les imprévus, les retards ou les incohérences terrain/bureau.

Alors, comment reprendre le contrôle ? Voici ce qu’il faut regarder de près.

 

Des fuites invisibles… mais bien réelles

👉 Un devis mal chiffré. Un taux horaire sous-estimé, un volume de déchets non compté, une rotation d’équipe pas prévue… et c’est une prestation qui vous coûte plus qu’elle ne vous rapporte.

👉 Une planification brouillonne. Des équipes en double, un matériel non disponible, un temps de trajet non anticipé : ces erreurs pèsent lourd, surtout quand elles se répètent.

👉 Un suivi d’activité trop léger. Des heures non remontées, des absences mal prises en compte, des bons non validés… et c’est la facture qui ne reflète plus la réalité du chantier.

👉 Des écarts non détectés à temps. Quand un chantier dérive et qu’on ne le voit que deux semaines plus tard, il est souvent trop tard pour redresser la barre.

 

La marge se joue sur le terrain… et dans les détails

Chaque minute passée à rechercher une info, à corriger une erreur ou à rappeler un salarié coûte plus qu’elle ne rapporte. Et ce sont souvent ces petites tâches “invisibles” qui, accumulées, finissent par peser sur la rentabilité globale.

Un conducteur de travaux le sait mieux que personne : une bonne organisation, ce n’est pas du confort, c’est une condition de survie économique. Il faut du clair, du structuré, du temps réel. Et surtout, des outils qui font gagner du temps au lieu d’en prendre.

 

Structurer pour mieux piloter (et mieux marger)

Reprendre la main sur ses marges, ce n’est pas une question de chance ou d’intuition. C’est une méthode, fondée sur :

- Une visibilité en temps réel sur l’avancement des chantiers
- Des indicateurs fiables pour détecter les dérives dès les premiers jours
- Une centralisation des infos, pour éviter les doublons, oublis ou erreurs
- Une meilleure collaboration terrain/bureau, fluide et sans friction

Et non, cela ne veut pas dire tout digitaliser du jour au lendemain. Mais simplement choisir les bons leviers, au bon moment. Des outils simples, qui s’intègrent naturellement dans la routine de vos équipes.

 

Le bon réflexe ? Analyser où vous perdez du temps (et donc de l’argent)

Avant même de parler d’outil, commencez par faire ce petit diagnostic interne :

  • Combien de temps mettez-vous à faire un planning ?

  • À quelle fréquence vos chantiers prennent du retard ?

  • Combien d’heures sont passées à rechercher une info ou corriger une erreur ?

  • Vos devis reflètent-ils toujours la réalité terrain ?

Ce sont ces réponses qui vous diront si vos marges sont protégées… ou en danger.

 

Conclusion : la rigueur comme meilleure alliée

Dans un contexte économique où les coûts explosent et les clients négocient plus que jamais, il n’y a plus de place pour l’approximation.
Ce ne sont pas forcément les plus gros qui s’en sortent, ce sont les mieux organisés. Ceux qui savent transformer chaque heure travaillée en valeur réelle.
Reprendre le contrôle sur ses marges, ce n’est pas une option. C’est ce qui vous permet de continuer à créer, à investir, à embaucher, à avancer.

Alors posez-vous la question : vos marges sont-elles à la hauteur de vos efforts sur le terrain ?